Engrais /Plan de réforme du secteur

Plan de réforme du secteur des engrais au Niger.

Ce Plan a été adopté par le Conseil de Cabinet tenu le 10 Janvier 2018 et est le Plan réferencé dans le Décret Présidentiel d’Approbation Numéro 2018-046/PRN/MAG/EL pris en Conseil des Ministres du 12 Janvier 2018.

Le Gouvernement s’est engagé dans un Plan de réforme du secteur des engrais au Niger. Cette réforme s’avère nécessaire du fait de la faible contribution du secteur des engrais aux objectifs d’une agriculture forte au Niger. Les projections montrent qu’avec « une participation active du secteur privé, il est possible de toucher plus de producteurs, réduire les prix des engrais et accroître sensiblement les quantités d’engrais utilisés par hectare », note le communiqué. L’adoption de ce plan conduira également à l’élaboration d’un cadre opérationnel de la subvention des engrais, destinée aux producteurs ciblés.

Le nouveau Plan de réforme dispose d’un cadre institutionnel et réglementaire, un Programme opérationnel de la subvention et une définition du rôle adapté de la CAIMA (Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles). Le Plan sera mis en œuvre sur une période de 5 ans, dont une période pilote de deux ans.

Pour arriver à ce plan de réforme, trois études thématiques ont été menées et des consultations ont regroupé les parties prenantes dans les 8 régions du Niger. Les études ont porté sur :
- l’évaluation des politiques d’importation et de distribution des engrais au Niger ;
- les coûts et structure des prix des engrais au Niger ;

Les résultats de cette étude ont confirmé la possibilité d’acquérir des engrais à des prix moins élevés que ceux de la CAIMA. En effet sur la période allant de 2010 à 2016, la tonne d’engrais est acquise par la CAIMA à 540 000 F CFA ; soit 27 000 F CFA le sac de 50 Kg. Pendant la même période, le privé vendait en moyenne le sac de 50 kg à13 000 F CFA ; soit 260 000 FCFA la tonne.

- l’évaluation du cadre du programme de subvention des engrais

Télécharger le plan de réforme, 71 pages, 2,1 Mo.

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