Gestion transhumance transfrontalière

Gestion de la transhumance transfrontalière pour créer les conditions d’un accès apaisé aux ressources pastorales au Niger et au nord Bénin.

Compilateur : Issaka DAN DANO (VSF) / 2017.

L’approche est multi-acteurs et construite sur la concertation entre les acteurs frontaliers du Bénin et du Niger, afin de prendre en charge les préoccupations des éleveurs transhumants, victimes de tracasseries et de conflits liés à l’accès aux ressources pastorales. C’est un cadre d’échanges entre les différents acteurs en charge de la gestion de la mobilité pastorale transfrontalière. Dans ce document, les principales méthodes utilisées et le déroulement des différentes étapes du processus sont décrites et expliquées.

Le Conseil régional est le maître d’ouvrage et assure la coordination générale du processus et le suivi des recommandations. Les autorités administratives et coutumières participent à l’information et la sensibilisation des populations et à la gestion des conflits. Les communes exécutent les recommandations et facilitent l’accès aux documents de voyage. Les organisations de la société civile pastorale ont un rôle de veille, d’identification des acteurs clés, et de l’information sensibilisation des leaders des éleveurs et des transhumants. Les services d’élevage délivrent les CIT et participent à la sensibilisation et au recensement des transhumants. Les commissions foncières procèdent à la sécurisation des ressources pastorales. Les services des eaux et des forêts apportent les informations sur la gestion des ressources protégées et classées. Le Programme d’Appui au Secteur de l’Elevage - PASEL7 finance et apporte l’appui technique au processus.

- Document disponible en lecture sur la base de données WOCAT, cliquer à droite Cliquer ici

- Document en format PDF également téléchargeable, 6 pages, 655 Ko.

- Télécharger le diagramme du processus d’organisation des rencontres transfrontalières sur la transhumance.

WOCAT : La Base de données mondiale sur la gestion durable des terres est en accès libre et contient plus de 800 pratiques de GDT.

La Base de données mondiale sur la gestion durable des terres (GDT) de WOCAT (Panorama mondial des approches et technologies de conservation) permet d’accéder gratuitement à un ensemble de données documentées de GDT testées sur le terrain, incluant des pratiques et des cartes de GDT issues de différents endroits du monde, et offre aux praticiens l’opportunité de partager leurs propres pratiques ou cartes en matière de GDT.
Cette base de données est mise en place dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. Cette convention est la dernière des trois conventions de Rio à avoir été adoptée. Elle a été adoptée à Paris, deux ans après le Sommet de Rio, le 17 juin 1994, et est entrée en vigueur le 25 décembre 1996 ; 193 pays font partie de la CLD. Elle traite de la désertification définie comme « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines » et des moyens de lutte adaptée : « mise en valeur intégrée des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches, en vue d’un développement durable et qui visent à : prévenir et/ou réduire la dégradation des terres, remettre en état les terres partiellement dégradées, et restaurer les terres désertifiées ».

L’objectif de documenter et d’évaluer les pratiques de GDT est de partager et de diffuser les précieuses connaissances en matière de gestion des terres, de soutenir la prise de décision fondée sur des données tangibles, et d’étendre à plus grande échelle les bonnes pratiques identifiées, contribuant ainsi à prévenir et à réduire la dégradation des terres et à restaurer les terres dégradées.

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