Diagnostic de l’agrobusiness dans l’aire périurbaine de l’agglomération de la ville de Niamey (Niger).

Rédaction : Florent Birchen (RECA) / Abdoul Baki Mahamane Douramane (Stagiaire IPDR) / 2020.

Cette note présente les conclusions de l’étude, réalisée par un stagiaire de l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, portant sur les exploitations de l’agrobusiness, à proximité de la ville de Niamey. L’étude, qui s’est déroulée entre les mois de juin et d’aout 2020, a permis d’interroger 23 exploitants de l’aire urbaine de Niamey répondant aux caractéristiques de l’« agrobusiness », afin de mieux les caractériser.

Ce travail de stage, réalisé au RECA, portait sur les exploitations associées à l’agrobusiness, et dites « modernes », aux environs de la ville de Niamey. Ces exploitations, ultra-minoritaires sur le sol nigérien, ne rentrent pas dans la définition des exploitations familiales, puisqu’il s’agit au contraire d’exploitations de type capitaliste, où la production est réalisée par une main d’œuvre salariée. Du fait de leur caractère minoritaire, ces exploitations ne sont que peu répertoriées : elles ne figurent sur aucune liste, et leurs exploitants ne sont pas membres d’organisations permettant de les représenter.

Au cours de cette enquête, une première typologie a pu être établie, séparant les exploitations « professionnelles », de celles plus proches de « jardins de loisirs », plus fréquentes. Par ailleurs, un grand nombre d’exploitations se trouvent à chemin entre les deux catégories précédentes, agriculteurs de loisirs désireux de se professionnaliser.

Par ailleurs, il faut souligner que ces exploitations permettent l’emploi d’un nombre important de travailleurs, permanents ou saisonniers, en milieu rural. (163 emplois directs créés, dont 63 permanents, pour les 23 exploitations enquêtées), luttant ainsi contre l’exode rural.

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