Foreur des tiges du mil

Le foreur des tiges (Coniesta ignefusalis) du mil : Revue de littérature.

HALILOU Hayyo (1), (2), KADRI Aboubacar (1), KARIMOU Issa (2)

(1) Université Abdou Moumouni de Niamey-Niger, Faculté d’Agronomie, (2) Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN), Centre Régional de Recherche Agronomique de Maradi (CERRA/Maradi).

Résumé : Le mil [Pennisetum glaucum est une culture vivrière de subsistance dans la région sahélienne de l’Afrique de l’Ouest. Au Niger, la culture du mil est pratiquée dans toutes les zones de production et occupe la première place parmi les céréales produites et consommées dans le pays. Cependant, sa production est entravée par plusieurs types de contraintes aussi bien abiotiques que biotiques. En ce qui concerne les contraintes biotiques, les insectes et particulièrement le foreur de tiges Coniesta ignefusalis occupe une place non négligeable. Dans la région de l’Afrique subsaharienne, où le mil est la principale culture de base, les pertes de rendement attribuables à C. ignefusalis vont de 15% à la perte totale de récolte. Au Niger, plus de 90% de l’infestation de la pyrale de la tige et des dommages sur le mil sont causés par C. ignefusalis engendrant des pertes de rendements estimées entre 8 et 41% sur différents cultivars. Plusieurs études sur les méthodes du contrôle du foreur des tiges du mil sont réalisées dont la plupart d’entre elles visent généralement à réduire les dommages engendrés par ce ravageur. Ce travail a pour objectif de donner un aperçu général des différentes études réalisées sur le foreur des tiges du mil C. ignefusalis.

Plusieurs types de méthodes sont pratiqués pour le contrôle du foreur des tiges du mil. Il s’agit principalement de la lutte chimique, l’utilisation de variétés tolérantes, les pratiques culturales, la lutte biologique et l’utilisation de phéromones femelles synthétisées. La plupart de ces méthodes visent généralement à réduire les dommages engendrés par ce ravageur. Les aspects saillants des études réalisées sont résumés.

Lire l’article sur les foreurs du mil, 10 pages, 360 Ko.

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