Etude comparative des performances technico-économiques des systèmes de pompage à l’essence, au gaz et à l’énergie solaire.

Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) – Niger.

L’essence, le gaz butane et le soleil sont les trois sources d’énergie les plus utilisées dans les petits périmètres irrigués au Niger pour le pompage d’eau. Les résultats présentés sont issus des études réalisées sur les sites d’intervention du PARIIS - Niger (PARIIS-NE) dans les régions d’Agadez et Tahoua.

Le gaz butane est la source d’énergie la plus utilisée sur les sites irrigués d’Agadez. Son utilisation sur les pompes thermiques légères à la place de l’essence est une innovation qui a été présentée en 2018 à Niamey au Salon de l’Agriculture, l’Hydraulique, de l’Environnement et l’Elevage (SAHEL). Cette technologie a commencé à se développer dans la région d’Agadez la même année. Les carburateurs à essence sont systématiquement remplacés par des gicleurs. A Tahoua, c’est l’énergie solaire qui est la plus utilisée. Dans la plupart des cas, les systèmes photovoltaïques des sites irrigués sont réalisés avec l’appui des projets.

La performance des pompes dépend non seulement de la source d’énergie, mais aussi des caractéristiques hydrodynamiques de la nappe. Cependant, on constate que dans les deux régions d’études, pour les mêmes nappes, le débit produit par les pompes à gaz est supérieur à celui des pompes à essence et solaire. La pompe solaire est la moins performante.

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